M04 Connaiss Techno Coutur Machin Piquer Cuir-cu-ermc 61516r

ROYAUME DU MAROC

OFPPT Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

RESUME THEORIQUE & GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

MODULE N°:04

CONNAISSANCE DE LA TECHNOLOGIE DE LA COUTURE ET DE LA MACHINE A PIQUER LE CUIR

SECTEUR : Tannerie / Cuir SPECIALITE : ENTRETIEN ET REPARATION DES MACHINES CUIR

NIVEAU : Qualification

0

Résumé de Théorie et Guide de travaux pratique


Document élaboré par : Nom et prénom

EFP

DR

HAMITI YOUSSEF

ISMC

GC

Révision linguistique Validation -

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SOMMAIRE Présentation du module Resumé de theorie I. I.1. Le poste de travail - Machine à piquer ………………..……………. I.2.– Formes de bâtis …………………………………………………….. I.3. Les principales parties d’une machine à piquer……………………. I.4. Les systèmes de transmission des mouvements………………….. I.5. Le crochet rotatif (structure, identification et rôle de chaque pièce)…………….………………………………………………………. I.6. Navettes et crochets des machines à piquer à point noué………..

Page 6 7 8 9 10 12 14 16

II. L’aiguille…..………..…………………………………………………… II.1. L’aiguille (définition, fonction, les parties constituantes) ….……. II.2. Classification des aiguilles ……………………………………. II.3. Désignation abrégée des aiguilles ..………………………….

17 20 22

III. Le fil a coudre et l’utilisation appropriée ………..………………… III.1. Fil à coudre (définition, provenance, propriétés caractéristiques) III.2. Fil à coudre (torsion – grosseur)…………………………….

23 24

IV.

Le mécanisme de formation du point noué IV.1. Structure et fonctionnement du mécanisme .……………. IV.2. Les étapes de formation du point noué

V. Le mécanisme de l’entraînement V.1. Structure du mécanisme V.2. Fonctionnement du mécanisme VI. Couture au point de zigzag VII. Classification des machines à piquer le cuir VI.1.Propriétés et particularités techniques des différentes classes des machines à piquer VIII. Entretien de la machine à piquer VIII.1. Lubrification VIII.2. Les techniques de lubrification VIII.3. Entretien des machines VIII.4. Plan d’entretien Evaluation de fin de module Liste bibliographique Annexes OFPPT/DRIF

28 29 35 35 36 43 46

51 52 53 54 56 58

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MODULE : 04


CONNAISSANCE DE LA TECHNOLOGIE DE LA COUTURE ET DE LA MACHINE A PIQUER LE CUIR Durée :… 90 H 100% : théorique % : pratique OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE COMPORTEMENT

COMPORTEMENT ATTENDU Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit déterminer les principes technologiques de la couture et de la machine à piquer le cuir, selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent : CONDITIONS D’EVALUATION •

Individuellement

•

A l’aide des machines à piquer le cuir

•

A partir des questions de cours et des contrôles écrits

CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE •

Identification correcte des organes de la machine à piquer le cuir

•

Identification exacte de la nature des matières premières

•

Connaissance parfaire des principes techniques relatifs à la couture

•

Exactitude de la terminologie

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OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE COMPORTEMENT

PRECISIONS SUR LE COMPORTEMENT ATTENDU

CRITERES PARTICULIERS DE PERFORMANCE

A. Identifier les différents types d’aiguilles.

• •

B. Sélectionner le fil à coudre approprié à chaque échantillon de cuir

• Détermination de la nature et de la composition des différents échantillons de fil • Choix de la grosseur du fil à coudre par rapport à la finesse du cuir et au diamètre de l’aiguille. • Identification des problèmes liés à l’utilisation des fils à coudre

C. Identifier le bloc crochet

•

Choix de l’aiguille appropriée Identification des problèmes liés à l’utilisation des aiguilles

Identification des éléments du bloc crochet vertical et horizontal • Identification des fonctions de chaque élément

D. Identifier les principales parties • d’une machine à piquer cinématique •

Identification et description de la chaîne Identification de chaque partie de la machine à piquer

E. Expliquer le mécanisme de formation du point noué

• •

F. Identifier les différents mécanismes de l’entraînement de la machine à piquer

• Description du fonctionnement. • Etablissement des phases de l’entraînement : simple, double et triple

G. Classer les machines à piquer

•

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Description du fonctionnement Etablissement des étapes de formation du point noué.

Identification d’une désignation abrégée

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OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU

LE STAGIAIRE DOIT MAITRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR-PERCEVOIR OU SAVOIR-ETRE JUGES PREALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER NIVEAU, TELS QUE :

Avant d’apprendre à identifier les différents types d’aiguilles (A), le stagiaire doit : 1. . Identifier et décrire les différentes parties de l’aiguilles et leurs rôles 2. . Décrire les différents paramètres de classification des aiguilles en terme de système/grosseur/pointe 3. Décoder les désignations abrégées des aiguilles. Avant d’apprendre à sélectionner le fil à coudre approprié à chaque échantillon de cuir (B), le stagiaire doit : 4. Démontrer l’origine des différents fils à coudre 5. Distinguer les différents types de fils à coudre 6. Décrire les propriétés techniques des fils chimiques Avant d’apprendre à identifier le bloc crochet (C), le stagiaire doit : 7. .Décrire la structure du bloc crochet Avant d’apprendre à identifier les principales parties d’une machine à piquer (D), le stagiaire doit : 8. .Décrire les différents organes de la machine 9. Identifier les systèmes de transmission des différents mouvements Avant d’apprendre à expliquer le mécanisme de formation du point noué (E), le stagiaire doit : 10. . Décrire la structure du mécanisme 11. Décrire le principe de fonctionnement du mécanisme de formation du point noué Avant d’apprendre à identifier les différents mécanismes de l’entraînement de la machine à piquer (F), le stagiaire doit : 12. . Décrire la structure du mécanisme de l’entraînement 13. Décrire le principe de fonctionnement de mécanisme Avant d’apprendre à classer les machines à piquer (G), le stagiaire doit : 14. Identifier et décrire les propriétés et particularités techniques des différentes classes des machines à piquer

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PRESENTATION DU MODULE

ENTRETIEN ET REPARATION DES MACHINES CUIR Ce module est classé en 4ème position dans le programme de formation de la filière. Il a pour objectif général faire acquérir aux stagiaires les connaissances techniques de base essentielles sur la technologie de la piqûre et de développer des connaissances nécessaires sur la technologie des différents organes et mécanismes de la machine à piquer. Le contenu de ce module est un outil de travail adressé au formateur il résume les éléments de connaissance en 8 chapitres (voir sommaire) aussi entièrement théoriques compatibles avec les objectifs visés par la compétence relative au module en question et la compétence relative au module 10. La durée de ce module est 90 h dont : - 86 h sont allouées pour la partie théorique. - 04 h sont prévues pour l’évaluation.

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Module 04: CONNAISSANCE DE LA TECHNOLOGIE DE LA COUTURE ET DE LA MACHINE A PIQUER LE CUIR

RESUME THEORIQUE

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I.1. LE POSTE DE TRAVAIL ’ DEFINITION : C’est l’emplacement où une personne exécute entièrement ou en Partie un travail. C’est un centre d’activité comprenant tout ce qui est nécessaire à la réalisation d’un travail. ’ CONSTITUTION : le poste de travail est constitué de : Table ; bâti ; machine ; moteur ; siège ; asservissement

POSTE DE TRAVAIL PIQUAGE

’ RECOMMANDATIONS PRATIQUES : Agencement du poste de travail : le bâti et le siège doivent être solides et réglables pour éviter les positions fatigantes et assurer sans difficultés les manipulations de travail. Pour lutter contre les sources de fatigue, il convient de régler parfaitement tous les éléments constituant le poste de travail à savoir : Le siège, la table, le bâti, la pédale, la genouillère et l’éclairage individuelle. OFPPT/DRIF

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MACHINE A PIQUER I.2. FORMES DE BATIS

LA MACHINE PLATE Opérations réalisables :

y Assemblage des divers morceaux de la tige ou de la doublure y Décoration de certains éléments de la tige.

LA MACHINE PILIER Opérations réalisables :

y Piquage de la tige sur doublure y Assemblage des différents éléments d’une tige montante

LA MACHINE A BRAS CYLINDRIQUE

Opérations réalisables : y Bordage de certaines pièces y Réparation des piqûres sur une chaussure terminée N.B : la même machine existe en version volant à gauche.

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I.3. LES PRINCIPALES PARTIES D’UNE MACHINE A COUDRE La machine à coudre est un ensemble mécanique disposé en 4 principales parties : ƒ

La tête

ƒ

Le bras supérieur horizontal

ƒ

Le du bras le bras vertical

ƒ

Le plateau fondamental

ƒ LA TETE : Comprenant les pièces suivantes : Manivelle de l’arbre de bras Bielle de la barre à aiguille La barre à aiguille Le releveur du fil La barre du pied presseur avec le ressort de pression Le bloc ou axe de tension avec ressort contrôleur du fil Le pied presseur ou le pied à roulette.

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ƒ LE BRAS SUPERIEUR – HORIZONTAL – avec : L’arbre de bras ant les éléments de transmission ( courroie dentée, pignons…) Le volant Les excentriques de commande pour mouvements de l’entraînement selon les modèles . Le dispositif à règle point Zig-Zag. ƒ LE BRAS VERTICAL - avec : Les éléments de transmission ( courroie dentées, pignons ou arbre vertical…) Et d’autres éléments selon les modèles comme : Le réservoir à huile Dispositif règle point Excentrique pour point Zig-Zag ƒ LE PLATEAU FONDAMENTAL avec : Les éléments de mécanisme de l’entraînement inférieur ( roue dentée, griffe) . Les éléments du mécanisme de formation du point ( crochet, boucleur ou navette oscillante). Les éléments du dispositif coupe fil automatique

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I.4. Les systèmes de transmission des différents mouvements

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1. Eléments du levier releveur de fil, équipés de roulements à aiguilles exempts d’entretien 2. Dévidoir 3. Commande de barre à aiguille 4. Tension du dévidoir 5. Eléments de la barre à aiguille 6. Système de tension du fil 7. Pied presseur 8. Barre de mouvement en hauteur de la griffe 9. Entraînement inférieur (griffe) 10. Crocher sur arbre horizontal 11. Eléments du dégageur de capsule 12. Barre de mouvement en longueur de la griffe 13. Mécanisme de commande de la griffe 14. Système de graissage du crochet 15. Mécanisme de commande du crochet 16. Coussin à huile 17. Soupape d’obturation d’huile 18. - Arbre de réglage 19. Tube à huile (inférieur) 20. Mécanisme du règle- point 21. Levier d’inversion du marche 22. Disque règle –point 23. Réservoir à huile 24. Releveur du pied 25. Tube à huile (supérieur) 26. Arbre de commande (supérieur) 27. Volant

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I.5. LE CROCHET ROTATIF ’ DEFINITION : le bloc crochet est un réceptacle qui fait partie du mécanisme inférieur de formation du point dans une machine à coudre. ’ STRUCTURE : le bloc crochet se présente sous deux formes monté sur arbre vertical ou horizontal. Il comporte un corps de crochet, une capsule maintenue par un archet, un boîtier ou boite à canette et une canette. ’ FONCTION : le crochet rotatif à pour fonction principale d’assurer la formation du point noué, en faisant er le fil d’aiguille une fois saisi autour du fil de canette. ’ IDENTIFICATION ET ROLE DE CHAQUE PIECE Le corps de crochet : fixé par une vis centrale sur un axe (crochet vertical), ou par 2 vis (crochet horizontal). Muni d’une pointe ayant pour fonction la prise de la boucle du fil du dessus.

La capsule : c’est une pièce dans laquelle s’emboîte la canette et le boîtier. Elle est maintenue immobile par en ergot ou par un doigt dégageur pour le crochet horizontal Elle est munie d’un axe autour duquel tourne la canette pour le dé bobinage L’archet : Fixé au corps du crochet à l’aide de 3 vis il permet le maintien de la capsule dans le corps de crochet Pour le crochet vertical le 4ème trou sert pour le graissage

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’ Garde aiguille : Dont le rôle est de protéger les aiguilles contre les casses évitant ainsi l’usure de la pointe crochet. ’ Le boîtier : Nommé aussi boite à canette qui sert comme logement de la canette. Le boîtier est maintenu par un verrou, il est muni d’un ressort lame permettant le réglage de la tension du fil du dessous. ’ La canette : La canette est une petite bobine dans laquelle s’emmagasine le fil de dessous. Pendant la couture la canette tourne indépendamment de la rotation du crochet.

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II.1. L’AIGUILLE ’ DEFINITION C’est une tige d’acier pointue, de forme, de diamètre et de longueur variable ayant un petit trou transversal. Elle peut être fabriquée par fraisage ou par matriçage. Elle reçoit différents traitements selon les types ; trempage; nickelage; chromage ; polissage… ’ FONCTION Traversant les matières à piquer, l’aiguille est un outil à l’aide du quel le fil à coudre est acheminés vers le crochet ou le boucleur et contribue ainsi à la formation du point. ’ LES PARTIES CONSTITUANTES DE L’AIGUILLE ÎLe talon : Le talon se trouve à l’extrémité opposée à la pointe il a pour fonction d’assurer le logement stable de l’aiguille dans la barre à aiguille et d’augmenter sa résistance aux différents effets de flexion et de déformation. La forme et les dimensions du talon caractérisent le type d’aiguille. On distingue ; - Aiguille sans talon - Aiguille à talon fin - Aiguille à gros talon - Aiguille à talon plat Sur le talon se trouve gravé la marque (nom du fabricant) et une numérotation métrique qui indique la grosseur de la tige. Ce numéro est variable selon le fabricant. La numérotation métrique exprime le diamètre Ǿ en 1/100ème de millimètre. La tige : La tige est la partie la plus importante en longueur de l’aiguille. Elle comprend 2 rainures : La grande rainure : sert de logement au fil elle doit être toujours du côté opposé au crochet Š La petite rainure : permet la formation de la boucle, elle est montée du côté du crochet. Š Le chas : trou servant comme ouverture d’enfilage du fil. ÎLa pointe : C’est le bout pointu et tranchant de l’aiguille. La pointe sert à transpercer la matière à piquer pour y faciliter sa pénétration. Elle est présentée sous différentes formes selon les domaines d’utilisation dont on distingue 2 catégories y POINTES RONDES : utilisées en confection pour les tissus. y POINTES COUPANTES : sollicitées pour les cuirs.

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DESSIN DE L’AIGUILLE en 3 vues avec coupe

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Î La grande rainure C’est un canal qui étend en longueur de l’épaulement jusqu’au chas, ayant une profondeur d’environ la moitié du diamètre de la tige. Grâce à la grande rainure les risques de frottements du fil à coudre sont réduits. Î La petite rainure C’est un évidemment situant juste au dessus du chas du côté opposé de la grande rainure. Certaines aiguilles possèdent une seconde rainure juste au dessus de la petite rainure, elles sont conçues pour machines à coudre à point de chaînette. La petite rainure évite l’abrasion du fil en cas de matière à structure durcie et serrée. Mais surtout pour permettre la formation de la boucle dans le processus de la formation du point. Î L’épaulement C’est la partie à forme conique liant le talon à la tige. L’épaulement constitue un renfort qui offre une meilleure résistance à la tige contre les contraintes d’usage. Î Le chanfrein Sa forme conique ou arrondie favorise une bonne stabilité de l’aiguille dans la barre aiguille.

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II.2. Classification des aiguilles Les aiguilles sont classées sur base de 3 critères : Le système. La grosseur. La forme de la pointe. ® Le système des aiguilles Il forme la catégorie supérieure de leur classification , le système comprend généralement la détermination des cotes pour : y La longueur de l’aiguille y Le diamètre du talon y La longueur du talon y La longueur de la pointe y La forme des rainures ou de l’encoche etc… ® la grosseur des aiguilles La grosseur d’une aiguille est définie par le diamètre mesuré à la partie la plus grosse de sa tige. Le choix de la grosseur d’une aiguille tient en compte la structure et l’épaisseur de la matière à piquer (force de pénétration) ainsi que la grosseur du fil à utiliser. Les indications relatives à la grosseur de l’aiguille sont peu standardisées La grandeur la plus utilisée est le système métrique qui s’exprime en centième de mm. ® La forme de la pointe Il existe plusieurs formes de pointes, les indications relatives à ces formes sont faites soit par des symboles non encore standardisés ou par des abréviations, lettres, croquis… On distingue : Les pointes rondes :pour les tissus et équivalent, pointes rondes , normales, pointes effilées, pointes à bille, fine, moyenne ou grande. Les pointes tranchantes : conviennent pour le cuir et les similcuir : pointes triangulaires, pointes perlées, pointes quadrangulaire, pointes bêches…

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® Instructions pratiques Dans les conditions normales d’utilisation, l’aiguille est soumise à l’échauffement provoqué par les frottements et frictions peuvent ca des dommages comme : - Fusions des tissus synthétiques. - Encrassement des aiguilles - Casses – fils Pour réduire l’échauffement de l’aiguille, il est conseillé d’utiliser les aiguilles à renflement au niveau de chas, ou des aiguilles à double épaulement ou des aiguilles à tiges à forme conique (aiguille effilée). Autres techniques pour réduire l’échauffent de l’aiguille : - Refroidissement par jet d’air. - Utilisation des aiguilles à surfaces traitées ou à revêtement spécial. - Vaporisation de produits refroidissants. - Emploi de fils à meilleure stabilité thermique. - Utilisation de lubrifiants adéquats(silicone). II.3 Relations entre grosseur du fil et grosseur d’aiguille Tableau de comparaison des grosseurs des différents systèmes d’aiguilles Nm (n° PFAFF métrique)

70 75 80 85 90 95 100 105 110 120 125 130 140 150 160 170 180 190 200 230 250 280 300

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7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 23

SINGER

10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

SINGER UNION (ancien)

0 B C ½ 1 11/2 2 3 4 5

23

6

24

7

027 029030 032 033034 036 037038 040 042 044 O47 049 054 060

Système SYSTEME SYSTEME SYSTEME (573 N) 339 459 R 292

13 12 11 10

10 12

15 14 13

13

12

14

11

13 12 11 10 9 8 7

16 17

10 9

6 4

8 7 6

3 2 1 0

8

067 25 26 27 28 29

9 10 11 12

074 079080 090 100 120

21



Système d’aiguille Système d’aiguille

Machines

34

27-1, 34, 3132, 3135, 3136, 3331, 3334, 3335

130

138, 238-115, 238-0-115, 368

133

114, 133, 238A

134

28-10-92, 38-10-49, -115, -254, 114x4,5, 116, 120, 120/144, 120/148, 120/192, 120/194, 120/342, 120/344, 122, 122/192, 122/342, 124, 124/194, 124/344, 141, 142, 143, 143-335, 144, 148, 151, 153, 191, 192, 193, 194, 238, 331, 333, 341, 342, 343, 344, 353, 354, 441, 442, 443, 444, 461, 463, 465, 467/469, 469, 471, 472, 491, 541, 542, 543, 544, 548, 551, 553, 591, 592, 593, 594, 871, 892, 893, 3114, 3115, 3513

134-135

38-10, 141-35, 541 N 10, 3114-12, -13, -14, -15, 3300, 3301, 3302, 3303, 3304, 4141, 4143

190

28-133, 343 U-12, 344 U-12, 543 U-12, 544 U-12, 593 U-12, 594 U-12, 3300-9, -14, -15, -16, -17, -22, -23, -24, -25, -26, -115, 3301-8, -17, -25, -26, 3302-6, -7, 3303 6, -7, -100-17, 3304-1, 3335-0-371

328

26-4D, -10 D, -15 D

332

3125, 3300-29, -30, 3325, 3334 C, -3, -10, -18, -37, 44, -95, 100, -109, 114, 3335 C

438

438, 439

690

27, 28

692

34-12, -16

805

26, 27-10, 28-10, -15, -17, -18, -156, -192, -199

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III.FIL A COUDRE III.1. Le fil à coudre ’ DEFINITION Le fil est un ensemble de fibres parallèles orientées dans des directions sensiblement parallèles, maintenues par une torsion. ’ FONCTION Le fil sert à assembler ou à décorer les pièces de la tige d’une chaussure ou article en cuir. ’ PROVENANCE Les fils sont d’origines différentes : ƒ ƒ ƒ

Origine animale : la laine, la soie… Origine végétale : le coton, le lin, la jute… Origine chimique : le nylon, le tergal

’ PROPRIETES CARRACTERISTIQUES ƒ ƒ ƒ

La nature du textile La torsion La grosseur

LA NATURE DU TEXTILE Les fibres textiles sont des substances susceptibles d’être transformées en fil, selon leurs origines naturelles ou artificielles. Les fibres textiles doivent remplir certaines conditions indispensables qui sont : ƒ ƒ ƒ ƒ

La longueur et la forme de la fibre L’élasticité La finesse La souplesse

Ces propriétés sont des facteurs déterminants de la résistance du fil.

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III.2. TORSSION / GROSSEUR ’ LA TORSION Au cours de leur fabrication les fils subissent une certaine torsion qui consiste à enchevêtrer et disposer en hélice à fin d’augmenter leur résistance et d’améliorer leur solidité. On trouve :

Fils simples tordus Ensemble de fibres maintenues par une torsion

Fils retors Plusieurs fils simples tordus

Fils câbles Plusieurs retors tordus ensemble

• SENS DE TORSION On distingue deux sens de torsion :

TORSION GAUCHE pour un fil tenu verticalement les spires sont parallèles à la barre moyenne de la lettre Z (c’est le fil le plus utilisé)

Symbolisé par la lettre Z OFPPT/DRIF

TORSION DROITE pour un fil tenu verticalement les spires sont parallèles à la barre moyenne de la lettre S

Symbolisé par la lettre S

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•


VALEUR DE TORSION

La valeur de torsion est une grandeur déterminée par le nombre de spires dans un mètre de fil fini. On distingue : • Torsion faible exemple : fils à broder • Torsion moyenne exemple : fils pour tissage toile • Sur torsion exemple : fils voile, fils crêpe. ™ LA GROSSEUR DU FIL Vu la difficulté de pouvoir mesurer le diamètre du fil. La grosseur du fil est définie suivant le rapport entre son poids et sa longueur. On distingue deux procédés de calcul de la grosseur du fil ; LE NUMEROTAGE METRIQUE ET LE TITRAGE LE NUMEROTAGE METRIQUE Symbole : Nm Système basé sur la longueur Le numérotage métrique indique : ¾ Le nombre de kilomètres de fil pesant un kilogramme EXEMPLES Fil Nm 60 : 60 Km de ce fil pèsent 1 Kg. Fil Nm 40 : 40 Km de ce fil pèsent 1 Kg. REMARQUES • Plus le fil est fin plus son Nm est élevé. • Ce numérotage est utilisé pour tous les fils formés de fibres discontinues. • Le numérotage métrique peut être aussi exprimé en : ¾ Nombre de mètres de fil pesant un gramme.

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LE TITRAGE Système basé sur le poids On reconnaît deux types : ƒ Titrage en deniers ƒ Titrage en tex

TITRAGE EN DENIERS : Le titre en deniers indique :

(symbole : Td)

¾ La masse en grammes de 9000 mètres de fil Exemples : Nylon 15 deniers : 9000 de ce fil pèsent 15g. Nylon 45 deniers : 9000 de ce fil pèsent 45g. Remarques : Plus le fil est fin, moins le titre est élevé. Ce titrage est utilisé pour les fils constitués de fibres continues. TITRAGE EN TEX : (connu aussi par titre en décitex) Le titre en tex désigne : ¾ La masse en grammes de 1000 mètres de fil Exemples : Polyamide 50 tex : soit 1000m de ce fil pèsent 50g Polyester 30 tex : soit 1000m de ce fil pèsent 30g Remarques : ¾ Plus le fil est gros, plus le titre en tex est élevé ¾ Ce titrage devait être utilisé comme unité officielle pour tous les fils. LE NUMERO ANGLAIS : (symbole NeB). Ce numéro a été établi sur la base des unités anglaises de longueur et de poids, respectivement, le yard ( yd ) et la livre (1b). Il est exclusivement réservé pour désigner la grosseur du fil en coton.

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Institut des Métiers du Cuir allée de l’aude hermitage

O.F.P.P.T

Tél : 80.03.92/83.82.65. Fax : 83.82.64

RELATIONS ENTRE GROSSEUR DU FIL ET GROSSEUR D’AIGUILLE

FIL NYLON N°

I8I I4I I2I 8I 6I 5I 4I 3I 2I II REMARQUES :

EXEMPLE :

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AIGUILLE SINGER METRIQUE

5–6 8–9 I0 – II – I2 I2 – I3 – I4 I4 – I6 I8 – I9 – 2I 2I – 22 22 – 23 23 – 24 24 – 25

50 – 55 60 – 65 70 – 75 – 80 80 – 85 – 90 90 – I00 II0 – I20 – I30 I30 – I40 I40 – I60 I60 – I80 I80 – 200

NBRE DE Pts AU CM

II 9 7 5,5 – 6 4,5 – 5 3,5 – 4 2,5 – 3 2 – 2,5 I,5 – 2 I – I,5

OBSERVATIONS

Ces nombres de points au cm, peuvent varier selon l’aspect que l’on veut donner au modèle à piquer

- Ceci étant valable avec l’emploi d’aiguilles à pointes perlées et pour piquer sur de la peau. - On trouve le choix de plusieurs grosseurs d’aiguilles pour une même grosseur de fil, bien entendu on essaiera d’abord l’aiguille la plus petite et selon les épaisseurs à piquer, on prendra l’aiguille la taille immédiatement au dessus.

- Pour piquer avec du fil nylon I2I, on trouve les aiguilles N° I0-II-I2 (égales à 70-75-80). Si la piqûre se fait sur une épaisseur faible et régulière, on prendra l’aiguille N° I0, mais toujours avec ce même fil on prendra l’aiguille N° I2, si cette piqûre, doit être une piqûre de mise sur doublure (piqûre de hauts de quartiers ) car on rencontrera plusieurs épaisseurs et de la colle sous le rempliage.

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IV. LE MECANISME DE FORMATION DU POINT NOUE IV.1

Structure du Mécanisme

Le mécanisme de formation du point noué d’une machine à piquer se compose en 2 sous ensembles. L’ensemble inférieur : bloc crochet L’ensemble supérieur : cadre de barre à aiguille Le bloc crochet : le bloc crochet comprend plusieurs éléments l’ensemble est monté sur un axe, la fixation est assurée soit par une vis centrale (montage vertical) ou par 2 vis (montage horizontal). Le bloc crochet est animé d’un mouvement de rotation retransmis par l’arbre principal du plateau de la machine. Pour le montage vertical le mouvement est assuré par l’intermédiaire du couple conique.

Le cadre de la barre à aiguille : Cet ensemble se compose de la barre à aiguille animé d’un mouvement rectiligne alternatif vertical guidé par 2 douilles fixés en haut et en bas de la tête. Ce mouvement est assuré par un tourillon à collier comportant un galet de guidage qui effectue son mouvement dans la saignée du cadre grâce à une biellette reliée à la manivelle de l’arbre du bras principal horizontal de la machine. Sur cet ensemble est accouplé une glissière dans laquelle coulisse la tige droite du releveur du fil articulé par son axe. Remarque : la remontée du releveur du fil est plus rapide par rapport à sa descente (environ 5 fois ). Pour nouer brusquement le point à l’intérieur de la matière.

OFPPT/DRIF

28



IV. 2. FORMATION DU POINT NOUE Le point noué est formé par deux fils ; le fil de l’aiguille et le fil de canette. C’est le type de point le plus couramment employé dans la confection des articles en cuir. La formation du point noué est assuré par un mécanisme comprenant divers éléments et organes fonctionnant selon des règles synchronisés et précis. Le procédé de formation du point noué sur une machine à piquer peut être détaillé en six étapes principales. Etape

acte

effet

1

Pénétration de aiguille

Descente de l’aiguille au point mort bas

2

Remontée de l’aiguille

Formation de la boucle

3

Pénétration de la pointe du crochet dans la barre la boucle

Prise de la boucle

4

Agrandissement de la boucle

Ouverture de la boucle

5

Relâchement de la boucle

Libération de la boucle et son age autour du fil de canette

6

Formation du point noué

Le serrage du nœud des deux fils.

OFPPT/DRIF

29



Les étapes de formation du point noue

Pénétration de l’aiguille

c

1

En traversant les matières, l’aiguille, descend et arrive jusqu’au PMB. Le releveur du fil commence à descendre permettant au fil d’accompagner facilement l’aiguille.

Remontée de l’aiguille

2d

L’aiguille commence à remonter. Le fil du côté de la petite rainure est freiné par les matières une petite boucle se forme. En ce moment précis la pointe du crochet se présente juste en face de l’axe de l’aiguille.

OFPPT/DRIF

30



Prise de la boucle

3e

La petite boucle est saisie par le crochet qui continue à tourner pour l’agrandir.

Agrandissement de la boucle

4f

Le crochet continue à tourner en entraînant le fil et fait agrandir la boucle à son maximum La quantité du fil nécessaire est approvisionnée par le releveur du fil qui descend au PMB.

OFPPT/DRIF

31



Relâchement de la boucle

5 g

Le crochet libère le fil, celui-ci une fois relâché va entourer le fil de canette. Le releveur du fil remonte. Le nouage des deux fils commence.

Formation du point noué

6 h

Le releveur du fil continue à remonter et tire sur le fil pour ramener le nœud au milieu des matières. Le crochet termine son premier tour. La griffe avance pour entraîner les matières de la longueur d’un point.

OFPPT/DRIF

32



Remontée d’aiguille Remontée d’aiguille A 1,6 mm

1,8 mm 2,0 mm 2,2 mm 2,3 mm 2,4 mm 2,6 mm

B 1,6 mm

1,8 mm 2,0 mm 2,2 mm 2,3 mm 2,4 mm 2,5 mm C 2,0 mm 2,2 mm 2,5 mm D 2,4 mm 2,8 mm

OFPPT/DRIF

Machines 120, 120/144, 120/148, 120/192, 120/194, 120/342, 120/344, 122, 122/192, 122/194, 122/342, 122/344, 124, 124/194, 124/344, 141, 142, 143, 144, 145, 146, 148, 151, 153, 155, 171, 173, 175, 191, 192, 193, 194, 195, 196, 341, 342, 343, 344, 345, 346, 353, 354 34-5, 133, 143/335, 234, 335, 368, 441, 442, 443, 444, 461, 463, 465, 467, 467/469, 469, 471, 472, 491 34, 38, 138, 238, 238-0, 234/138, 438, 439 26 27, 28 3114, 3115, 3300, 3302, 3302, 4141, 4143, 4145 27-10, 28-10, 3114-0, 3125, 3135, 3136, 3325, 3331, 3334, 3335 120, 120/144, 120/148, 120/192, 120/194, 120/342, 120/344, 122, 122/192, 122/194, 122/342, 122/344, 124, 124/194, 124/344, 141, 142, 143, 144, 146, 148, 151, 153, 155, 171, 173, 175, 191, 192, 193, 194, 195, 196, 341, 342, 343, 344, 345, 346, 353, 354, 541, 543, 544, 545, 546, 551, 553, 555, 591, 592, 593, 594, 595, 596 133, 143/335, 234, 335, 368, 441, 442, 443, 444, 461, 463, 465, 467, 467/469, 469, 471, 472, 491 34-5, 114, 115, 116, 138, 234/138, 238, 238-0, 432, 439 26, 34, 38 27, 28 3114 27-10, 28-10, 28-15 141, 142, 143, 144, 145, 146, 148, 151, 153, 155, 171, 173, 175, 191, 192, 193, 194, 195, 196, 234, 341, 342, 343, 344, 345, 346, 353, 354 26, 34, 38, 114, 115, 541, 542, 543, 544, 546, 551, 553, 555, 591, 592, 593, 594, 594, 595, 596 27-10, 28-10, 28-15 141, 142, 143, 144, 145, 146, 151, 153, 155, 175, 191, 193, 194, 195, 196, 541, 542, 543, 544, 546, 551, 553, 555, 591, 592, 593, 594, 595, 596 26-10, 27-10, 38-

33


OFPPT/DRIF


34



V. MECANISME DE L’ENTRAINEMENT ’ DEFINITION L’entraînement c’est le déplacement de la matière entre deux points piqués. Le déplacement de la matière dans une machine à piquer est assuré par : le mécanisme de l’entraînement. ’ ROLE Le mécanisme de l’entraînement permet l’avancement de la matière d’une distance correspondant à la longueur du point préréglé sur la machine , ainsi une série de points piqués forme une couture.

V.1.Structure du mécanisme ’ STRUCTURE Le mécanisme d’entraînement dans une machine se compose de deux parties : Î Entraînement inférieur : dont on distingue : La griffe La roue d’entraînement. Î Entraînement supérieur : Pied entraîneur Pied à roulette Aiguille

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V.2. FONCTIONNEMENT DU MECANISME DE L’ENTRAINEMENT ENTRAINEMENT INFERIEUR : GRIFFE

’ PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT Le mouvement de la griffe est assimilé à une courbe assez proche de l’ellipse. Le mouvement est le résultat de la combinaison de deux mouvements : Î Mouvement horizontal assuré par l’arbre d’entraînement par l’intermédiaire de levier d’entraînement. Î Mouvement vertical assuré par l’arbre d’élévation à travers le levier d’élévation.

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ENTRAINEMENT INFERIEUR PAR ROUE D’ENTRAINEMENT ’ DEFINITION : La roue d’entraînement est une pièce cylindrique à surface dentée. ’ FONCTION : Soumise au mouvement de rotation, la roue fait déplacer les matières piquées. ’ PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT : On distingue deux systèmes de fonctionnement ƒ Système basé sur des pignons. ƒ Système basé sur bielles/manivelle.

Schéma de principe du mécanisme d’entraînement de la roue par pignons

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ENTRAINEMENT INFERIEUR PAR ROUE D’ENTRAINEMENT Soumis au mouvement de rotation par l’intermédiaire des pignons coniques, l’arbre de renvoi vertical tourne et fait tourner la vis sans fin fixée à son extrémité inférieur. Ainsi le mouvement de rotation est transmis à l’arbre de l’entraînement par la roue dentée qui s’engrène avec la vis sans fin. La roue d’entraînement est munie de mouvement de rotation selon la combinaison établie entre l’un des pignons de commande avec un des pignons baladeurs. Les pignons baladeurs peuvent être déplacés latéralement par une fourchette afin de permettre le changement de la longueur du point.

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’ PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT Selon la combinaison des éléments du mécanisme l’entraînement est qualifié soit de : ƒ ƒ ƒ

Simple entraînement. Double entraînement Triple entraînement

ENTRAINEMENT SIMPLE

ENTRAINEMENT DOUBLE

ENTRAINEMENT TRIPLE

L’entraînement de la matière se fait uniquement par un élément.

L’entraînement de la matière se fait par deux éléments.

L’entraînement de la matière se fait par trois éléments.

Exemple :

Exemples :

Exemple :

Roue d’entraînement + aiguille ou griffe + pied entraîneur

La griffe + pied presseur + pied entraîneur.

La griffe

OFPPT/DRIF

39



MECANISME DE L’ENTRAINEMENT

* OFPPT/DRIF

40



MECANISME DE L’ENTRAINEMENT

OFPPT/DRIF

41



CARACTERISTIQUES DES MACHINES Donnés techniques des machines à piquer triple entraînement. Version

H1

Classe

145,146 155,195 196,335 345,346 145,146 155,195 196,335 345,346

H2

145,146 155,195 196 345,345 145,146 155,195 196

H3

345,346 335

H4

145,146 155,195 196 335,332

OFPPT/DRIF

Version

Nbre points minutes

Came

age Longueur Système sous max. du d’aiguille pied point

A et B

2500 3000

3

7,5

4,5

134

A et B

2400

5,5

7,5

4,5

134

2000

5,5

7,5

6

134

B, C et D

2000

5,5

11

6

134-35

B et C

2000

5,5

11

6

134-35

B

2000

5,5

11

4,5

134-35

C et D

1600

8

14

6

190

B

1200

8

11

4,5

134-35

C et D C

42



VI. COUTURE AU POINT DE ZIGZAG PROCEDE TECHNIQUE La couture au point de zigzag se forme par le déplacement latéral de l’aiguille vers la gauche puis vers la droite transversalement au sens de la couture normale. REPRESENTATION SCHEMATIQUE

Schéma d’un segment de couture au point zig-zag

EXEMPLES DE COUTURE AU POINT ZIG-ZAG

Couture zig zag simple

OFPPT/DRIF

Couture zig zag double

Couture zig zag à 3 temps

Couture zig zag à 4 temps

43



Représentation schématique de la position du crochet et l’aiguille en 3 points différents

Point Max Gauche

Point Jetée Zéro

Point Max Droite

Le schéma représente les positions manifestées par l’aiguille et le crochet à chaque point zigzag (à droite et à gauche) en comparaison avec le point droit en couture normale. Pratiquement la formation du point n’est assurée qu’en respectant les règles spécifiques de la machine. Le réglage de synchronisation : Aiguille / Crochet

Réglage de la remontée : est effectué : en position jetée zéro de l’aiguille Réglage de la hauteur : est effectué : en position jetée maximale gauche de l’aiguille (Voir mode opératoire analyse de travail)

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44



Schéma comparatif entre deux types d’aiguille

Aiguille système 134

Aiguille système 438 ou 265

L’aiguille système 438 ou 265 présente un long evidement par rapport à d’autre types d’aiguilles. Présentation de l’avantage : Il est recommandé d’utiliser les aiguilles ayant des petits rainures plus développés pour machines zigzag car ces aiguilles permettent à la pointe du crochet de prendre la boucle facilement au point maximale à droite et au point maximale à gauche. Utilités et applications La couture au point zigzag est appliquée pour : -

l’assemblage bord à bord de deux pièces

-

le surfilage d’un bord de coupe

-

le plaquage d’une pièce avec le recouvrement du bord

-

les coutures fantaisie et d’ornementation

-

les boutonnières et points d’arrêt

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45



VII. Classification des machines à piquer le cuir

Crochet

Edition : 1/84 Système de classification des machines à coudre Machines spéciales et machines spéciales rapides milliers centaines dizaines unités Entrainement Entrainement Entr.par griffe, par griffe et par griffe aig. Et pied aiguille

5 plateau fondam. N= 2000*) pts/mn ; crochet surdim.

6 machine à bras n = 1500*) pts/mn et tête de forme moderne 3 machine à bras n = 3000*) pts/mn

Piqueuses ultra-rapides 1 point 4 plateau noué et fondam. N= grand 6000*) crochet pts/mn 5 double point de chainette

4 à plateau fondam. N=7000*) pts/mn

242 442 R

1241

1242 1442

543 1243

4 2/ Aig

5 1. Aig

244

245

1244

1245 1445 1545

1541 5 machine plate : crochet à gauche de l’aiguille 7 à pilier ; avec une aiguille, pilier et crochet à gauche de l’aiguille 9 à pilier ; avec une aiguille , pilier et crochet à droite de l’aiguille 4 à volant à droite

4 à volant à droite ; avec une aiguille, crochet à droite de l’aiguille 3 à volant à droite

6 machine plateau (5000 pts/mn) 8 machine plateau (6000 pts/mn) 8 machine plateau (7000 pts/mn) 4 à volant à droite

6 2/ Aig

9 1. Aig

0 2/ Aig

Entr. Par griffe dif. Et pied variable 1. Aig

1246 1446

1255

471

474

191 292 491 1291

293 493 1293 593

294 1294

1295

1296 646

Crochet rotatif sur arbre vertical

4 plateau fondam. N= 5000*) pts/mn

141 241 441 R

3 1. Aig

Entr. Par griffe différentielle

343

345

346

331

333

335

461

463

481

483

487

489

487/489

5483 5483x

5487 5487x

5489 5489x

5487/5489

337

Crochet sur arbre horiz.

2 comme 1, mais avec tête de forme moderne

4 machine plate : une aiguille ; crochet à droite de l’aiguille

Crochet sur arbre horizontal

1 plateau fondam. N= 3000*) pts/mn

2 2/ Aig

Entr. Par griffe et pied entr. variable 7 8 1. Aig 2/ Aig

boucleur

1 Tête de forme moderne et grand crochet

1 1. Aig

PFAFF

6 à bras libre 5642 n=5000*) XX pts/mn Légende : 1 N = machine à 1 aiguille x = 2 ou 3 aiguilles R = rapide 2 N = machine à 2 aiguilles XX = avec jusq’à 10 aiguilles n = nombre de points par mn. ZZ = zigzag *) = vitesse maximale réalisable Remarques : les machines à numéros doubles sont des machines à deux classes fondamentales combinées, telles que la 487/489 (lire 487 sur 489). Sur cette machine, le bras de la Pfaff 487 e été monté sur le plateau fondamental de la Pfaff 489. il en résulte un nouveau type de machine. La Pfaff 487/489 préésente les caractéristiques suivantes : piqueuse ultra-rapide avec entrainement par pied réglable et par griffe différentielle.

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PFAFF Système de classification des machines à coudre Machines à coudre à point zigzag ultra-rapides et zigzagueuses Milliers Centaines Dizaines Unités Entraînement par griffe

1 plateau fondam. n = 3000*) pts/mn 4 plateau fondam. n = 6000*) pts/mn

Machines automatiques Milliers Centaines 3 1 plateau Machines fondam. automatiq ues 3 à bras

Unités automatiques 3 5 ouvrage Machin guidé es automat iques 7 poste aménagé 8 unité semiutomatique Machines artisanales Milliers Centaines

1 crochet zigzag pour amplitude jusqu’à 10 mm 3 crochet zigzag pour amplitude jusqu’à 6 mm

Crochet sur arbre horizontal

crochet

Entraînement par griffe

Entr. Par Entraînem griffe et pied ent par entr. réglable griffe

Entr. Par griffe différentielle

7

8

9

1 N-ZZ 417

1 N-ZZ 418

1 N-ZZ

437

138 438

Entr. Par griffe dif. Et pied réglable

1 N-ZZ 417

439

Dizaines Unités = Numérotation continue de signification diverse 0 crochet point 3306 de chaînette 1 crochet rotatif 3116 2 navette oscillante 3 navette 3135 3335 3336 3337 centrale

1-9 numérotatio n continue

3516 3540 3560

3518 3541 3561

3542

0-9 numérotatio n continue 0-9 numérotatio n continue

3701

3702

3703

3704

3801 3821

3802 3822

3806 3823

3824

Dizaines Navette oscillante Navette centrale Crochet sur arbre horizontal

Unités

3524 3548 3571

3527 3572

3811 3826

3552 3573

3813

3536 3553

3538 3557 3582

3816 3843

3819

26

27

3559

28

38

268

269

34 260

*) vitesse maximale réalisable

OFPPT/DRIF

Edition : 1/84

261

1 N-ZZ = machine à point zigzag une aiguille

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CARACTERISTIQUES DES MACHINES Nature de travail

version

Rapport Plaque – aiguille Trou de la plaque aiguille

Grosseur de l’aiguille

A(1.0)

1.0

60

A(1.2)

1.2

60 - 70

A(1.4)

1.4

60 – 80

A

1.6

80 – 100

2.0

100 – 130

2.4

130 – 160

2.8

170 – 220

Pointe de crochet Cuir

tissu

Travail fin

Travail moyen B

22.0 mm

18.0 mm

22.0 mm

18.0 mm

23.5 mm

22.0 mm

Travail mi-lourd C Travail lourd D

Possibilités pratiques : Il est possible de modifier la version d’une machine en remplaçant les pièces suivantes : ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

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La plaque aiguille La griffe Le ressort de tension Le ressort contrôleur du fil Le ou les pieds entraîneurs

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CLASSIFICATION DES MACHINES A PIQUER CARACTERISTIQUE TECHNIQUES

PFFAF

441

755/03

910/15

925/02

900/63

Forme de la machine Nombre d’aiguilles Types de crochets Nature des travaux et opérations réalisables. Genre de travail Mécanisme d’entraînement, composition

Entraînement supérieur Composition, fonctionnement …

Informations sur le fonctionnement de l’entraînement supérieur.

Conditionnement d’air comprimé Composition du groupe.

Coupe-fil automatique Informations complémentaires sur le type de dispositif, la commande, fonctionnement, distance des bouts de fil…

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CLASSIFICATION DES MACHINES A PIQUER CARACTERISTIQUE TECHNIQUES

PFFAF 491

755/13

725/04

900/53

BL

Machine à piquer pilier 1 aiguille à crochet rotatif à droite de l’aiguille. La machine est destinée aux travaux de piquage des tiges de chaussures sur matière en cuir moyen Le mécanisme d’entraînement se compose de : Roue inférieur, aiguille accompagnant soutenue par une roulette entraînée La machine est équipée d’un dispositif à couteau à rafraîchir commande d’en bas 1,2mm de bord La machine est équipée d’un dispositif coupe-fil automatique à commande électromagnétique. LA LONGUEUR DE POINT MAXIMAL : 4,5 VITESSE

MOTEUR 1400 trs/mn

MACHINE 2500 pts/mn

AIGUILLE

SYSTEME 134

GROSSEUR 80 à 100

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VIII. ENTRETIEN DE LA MACHINE A PIQUER VIII.1. LUBRIFICATION — DEFINITION La lubrification est une opération des travaux de maintenance elle consiste à introduire entre deux surfaces métalliques en mouvement une matière grasse : le lubrifiant — RÔLE Ö Favoriser le glissement. Ö Faciliter le mouvement. Ö Réduire les risques de frottement. Ö Eviter l’échauffement et l’usure rapide des éléments en mobile. Ö Prolonger la vie des pièces Ö Combattre les effets de l’oxydation

— LE LUBRIFIANT Corps gras qu’on applique entre les surfaces métalliques en mouvement. Le lubrifiant se présente sous forme solide, semi-fluide ou liquide. SOLIDE Graphite

SEMI-FLUIDE Graisse vaseline

LIQUIDE Huile

— EXEMPLES D’UTILISATION

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VIII.2. LES TECHNIQUES DE LUBRIFICATION Différents dispositifs de lubrification ont été mis au point pour assurer la lubrification et réduire les dommages provoqués par différents facteurs cousant l’usure.

DISPOSITIF MANUEL

LUBRIFICATION PAR GRAVITE

Au moyen d’une burette pour des endroits facilement accessibles (trou indiqué par oil ou peint en rouge) LUBRIFICATION PAR CAPILARITE

A l’aide d’une mèche pour des endroits difficilement accessibles ou élevés par rapport au réservoir LIBRIFICATION PAR BARBOTAGE

A partir d’un réservoir les tubes et les mèches conduisent l’huile aux endroits à lubrifier

L’huile est répartie sur les parties à lubrifier à l’aide de bagues plongées dans un réservoir.

GRAISSAGE PAR PRESSAGE

GRAISSAGE PAR BOURAGE

Système stauffer Au fur et à mesure qu’on visse le chapeau, la graisse sous l’effet de la pression est chassée vers l’endroit à lubrifier

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Les pignons tournent dans un bain de graisse consistante qui lubrifient également les paliers d’arbres

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VIII.3.

ENTRETIEN DES MACHIENES

L’ENTRETIEN Le terme ENTRETIEN désigne l’ensemble des opérations effectuées sur un matériel pour lui permettre de fonctionner en parfait état

LE NETTOYAGE Le nettoyage des pièces mécaniques est une opération d’entretien permettant de maintenir en parfait état de marche les machines.

CONDUITE DES OPERATIONS DE NETTOYAGE Nettoyage manuel L’opération peut se faire par immersion des pièces dans un récipient rempli d’un produit comme le gasoil, le tri chlore… suivi d’un brossage à l’aide d’un pinceau.

Nettoyage industriel L’opération peut être effectuée par des machines spéciales munies de chambres de lavage ou les pièces sont arrosées par des jets de lessive chaude sous pression.

Les opérations de nettoyage sont suivies d’un essuyage ou séchage des pièces au chiffon ou à l’air comprimé sec.

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VIII.4.


PLAN D’ENTRETIEN DE LA MACHINE A PIQUER

CHAQUE JOUR

2 fois par jour avant la mise en marche

Tous les soirs

MATIN ET APRES-MIDI Ö Huiler modérément (quelques gouttes) Ö Nettoyer le crochet ou le bloc navette à la machine aux endroits prévus à cet l’aide d’un pinceau enduit de pétrole effet. ou par un jet d’air Ö Huiler modérément (quelques gouttes) Ö Essuyer et mettre la housse sur la plusieurs fois par jour le crochet ou le machine. bloc navette lors de changements de canette.

CHAQUE SEMAINE

NETTOYAGE COMPLET Ö Dépoussiérer à l’aide d’une soufflette tout le poste de travail Ö Nettoyer les crochets et débarrasser les débris de fils et de matière et éventuellement les fils qui auraient enroulés autour des axes (un démontage est nécessaire)

LUBRIFICATION Ö Huiler et graisser les endroits recommandés

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PLAN D’ENTRETIEN DE LA MACHINE A PIQUER

RECOMMANDATIONS PRATIQUES

¾ Avant de procéder à la lubrification de la machine il est conseillé d’effectuer un nettoyage afin de débarrasser les saletés provenant de l’usure des pièces ou de la matière d’œuvre. ¾ La fréquence des opérations d’entretien (nettoyage, lubrification…) est fonction de nombre d’heures d’utilisation et de la nature de la matière à travailler. ¾ Après un arrêt prolongé de la machine, contrôler le niveau d’huile, épousseter la machine, lubrifier et mettre en marche à vitesse réduite quelques instants avant de er progressivement à la vitesse maximale. ¾ Une machine nouvellement installée doit subir un contrôle du système de lubrification (niveau, fonctionnement avant la mise en marche. Puis il est conseillé de faire tourner la machine au dessous des vitesses normales (au ralenti) pendant une période de 200 heures environ.

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EVALUATION DE FIN DE MODULE 1) Quelles sont les formes principales des différents types de machines à piquer que vous connaissez et préciser la genre de travail effectué sur chaque type. 2) a) Quelles sont les principales parties d’une tête de la machine à piquer plate ? b) Quelle est la composition en éléments de chaque partie ? 3) a) Citer les pièces constituant un crochet rotatif monté sur arbre horizontal d’une machine à piquer plate. b) Préciser le rôle de chaque pièce. 4) Schématiser l’aiguille d’une machine à coudre, en précisant les différentes parties donner le rôle de chaque partie. 5) a) Faites un schéma d’une aiguille à double épaulement. b) Expliquer le rôle et les particularités d’utilisation de ce type d’aiguille. 6) Développer les références suivantes : ƒ Aiguille 134 L R 80 ƒ Aiguille 134 – 35 PCL 90 ƒ Aiguille 238 LL 85 7) La grosseur du fil est une propriété caractéristique du fil à coudre. Comment détermine-t-on cette grosseur ? 8) Schématiser un segment de couture en point noué (en coupe) et indiquer : a) Le nœud. b) Le fil supérieur. c) Le fil inférieur d) La longueur du point. 9) Faites le schéma de la dernière étapes de formation du point noué en précisant la position des éléments suivants : ¾ L’aiguille ¾ Le crochet ¾ Le releveur du fil Commentez cette étape. 10) Citer les réglages de base du mécanisme de formation du point noué. 11) Quelles sont les précautions de sécurité envisageables lors des opérations de réglage du mécanisme de formation du point Noué ? 12) Quels sont les systèmes d’entraînements des machines piquages ? Donnez des exemples pour chaque type 13) - Quelles sont les particularités techniques du mécanisme d’entraînement simple < par griffe> dans une machine à piquer. OFPPT/DRIF

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14) Le mouvement de la griffe d’une machine à piquer est assimilé à une courbe assez proche de ellipse. Expliquez pourquoi ? 15) - Donner le plan d’entretien pour une machine à piquer : ™ Avant la mise en marche. ™ Après l’arrêt de travail. ™ Chaque fin de semaine. 16) a)- Citer quelques exemples des techniques de lubrification. b) Pourquoi la lubrification du bloc crochet doit être assurée quotidiennement ? 17) a/ Que faut-il vérifier avant toute intervention de réparation sur machine à piquer en panne ? b/ quel processus de travail faut-il suivre durant l’intervention ? 18) Sur 2 machines à piquer nouvellement installées, on a constaté ce qui suit :

Machine A

Machine B

Problème Rejette la matière

Cause Moteur tourne en sens inverse Après examen de la Aiguille utilisée qualité de la piqûre système 134 les trous de l’aiguille sont trop gros.

Remède Changer le sens de rotation du moteur Utiliser l’aiguille Système 134-35

Elaborer un plan d’action pour effectuer l’intervention convenable pour chaque problème. 19) Sur machine à piquer plate une aiguille à crochet horizontal et à simple entraînement (par griffe) on constate des casses-aiguilles plus fréquentes. a/ quelles sont les causes possibles de ce problème ? b/ quelles solutions pourront remédier à ce problème ? 20) Sur une machine à piquer on a constaté des points manqués répétitifs. A quoi est dû cette anomalie ? Donner les solutions possibles pour chaque cause ? 21) a/ quelles sont les raisons possibles d’une anomalie causant des points irréguliers sur machine à piquer ? b/ quelles sont les solutions possibles pouvant être envisagés ? 22) Sur une machine pilier PFAFF 1295, on constate des casses aiguilles répétitifs. Dresser un tableau comportant les causes et les remèdes de ce problème.

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Liste des références bibliographiques. Ouvrage Notices techniques Entretien et réglage des machines à coudre Catalog PFAFF

Auteur AFPIC CETIH

Edition

PFAFF

NB : Outre les ouvrages, la liste peut comporter toutes autres ressources jugées utiles (Sites Internet, Catalogues constructeurs, Cassettes, CD,…)

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